Théâtre

Composition pour le Spectacle Vivant

Ma collaboration avec le monde théâtral s'articule autour d'une approche sonore sur mesure, où chaque création musicale naît d'un dialogue approfondi avec le metteur en scène et l'équipe artistique.

Je conçois des univers sonores qui épousent la dramaturgie, créant des atmosphères qui subliment le jeu des comédiens sans jamais s'imposer, mais en révélant les subtilités émotionnelles du texte.

Chaque spectacle devient un laboratoire d'expérimentation où acoustique et électronique se mêlent pour donner naissance à une signature sonore unique, pensée spécifiquement pour l'espace scénique.

La cantatrice chauve
2025

La cantatrice chauve

Youssouf Abi-Ayad - Cie Les Ombres des Soirs

- FESTIVAL ITINERANT 2025 -
La Cantatrice Chauve est une œuvre emblématique du théâtre de l’absurde. Dans un salon anglais, les Smith reçoivent les Martin pour une soirée des plus étranges. Les conversations s’enchaînent, plus incohérentes les unes que les autres et les personnages surgissent et disparaissent au gré d’intrigues illogiques. Tout le spectacle est un prétexte à s’amuser avec les codes théâtraux, les codes du cinéma et des musiques connues.
Un chef-d’œuvre où le rire naît de l'absurde !

La Bette
2024

La Bette

Jérémy Ridel - Full Frontal Theatre


© Jérémy Ridel
The World is Your Oyster
2024

The World is Your Oyster

Pierre Cuq - Cie Les grandes marées

Tout commence lors d’une dégustation d’huîtres. Lia est ostréicultrice, elle reçoit le public, place les gens, sert les assiettes et les verres de vin blanc. Elle est stressée Lia, ça se voit. À ce stade, c’est même plus du stress, c’est carrément de l’angoisse, de la peur, de la perdition. Puis les choses se troublent ; Lia semble submergée par un quotidien écrasant, un travail harassant.
Soudain, une femme qui semble s’être glissée parmi les convives l’accuse de l’avoir tuée.
Entre spectres, surgissements et réelles apparitions, cette enquête nous emmène à explorer
la violence au féminin, sans déterminisme; où quand la charge quotidienne et l’épuisement au
travail écorche l’être et pousse à commettre l’irréparable.

© Alban Van Wassenhove
Comme chez toi
2024

Comme chez toi

Pierre Cuq - Cie Les grandes marées

Arthur vient réaliser une opération à cœur ouvert loinde son domicile. Mis en relation par une associationd’aide aux malades, une inconnue, Anouck l’héberge. Ils vont devoir partager un espace, un temps donné qui va se révéler être plus long que prévu. Ils n’ont pas la même façon de vivre, de penser le monde, de voter, ils n’ont ni goûts, ni points communs. Rien apparemment ne les lie. Rien chez l’un et l’autre ne trouve de point d’accroche. Ils ne se comprennent
pas. Ça arrive. Ce n’est pas un drame.

© Alban Van Wassenhove
En bout de course
2024

En bout de course

Pierre Cuq - Cie Les grandes marées

C’est le premier jour de Bastien dans l’entreprise de voyage en cars « pour un tourisme éthique
et responsable ». Il est heureux d’avoir été recruté par cette boite car il aime la nature. C’est son premier jour et il est prêt à faire preuve de professionnalisme, quelles que soient les conditions, pour que le voyage se passe bien.
Mais le voyage commence très mal, et Bastien se retrouve bien seul pour gérer nombre d’imprévus
sur le trajet dont un chauffeur de bus dépressif. L’arrivée d’un nuage toxique, le prévenant d’un
danger climatique imminent, l’obligera à prendre une décision, à repenser sa vie et sa place dans
ce bus.

© Alban Van Wassenhove
The Rabbit Hole
2024

The Rabbit Hole

Pierre Cuq - Cie Les grandes marées

Dans un lieu secret appelé « La Citadelle » se retrouve une communauté de citoyen.ne.s, dont
les membres se sont rencontré dans le jeu vidéo « Castel Warrior ». Ils sont tous animés par une
même volonté : lutter contre une disparition programmée orchestrée par « l’élite ».
Charles, leader de cette société, entreprend un grand projet national, « La grande sortie » : celui de renverser l’État français. Mais l’un des leur, maillon essentiel à la réussite du projet, ne donne plus de nouvelles depuis deux mois. S’installe alors le doute et la suspicion : Est-il vraiment un des leurs ou un infiltré ? Si c’est le cas, est-il le seul ? Qui croire ?

© Alban Van Wassenhove
La fameuse invasion de la Sicile par les ours
2024

La fameuse invasion de la Sicile par les ours

Youssouf Abi-Ayad - Cie Les Ombres des Soirs

- FESTIVAL ITINERANT 2024 -
Tout commence le jour où Tonio, le fils du roi des ours, est enlevé par des chasseurs dans les montagnes de Sicile... Profitant de la rigueur d'un hiver qui menace son peuple de famine, le roi décide alors d'envahir la plaine où habitent les hommes. Avec l'aide de son armée et d'un magicien, il réussit à vaincre et finit par retrouver Tonio. Mais il comprend vite que le peuple des ours n'est pas fait pour vivre au pays des hommes...
Aventures, humour et magie se côtoient dans ce conte épique et fantastique.

© Coraline Blaise
Derniers remords avant l'oubli
2024

Derniers remords avant l'oubli

Youssouf Abi-Ayad - Cie Les Ombres des Soirs

- FESTIVAL ITINERANT 2024 -
Paul, Hélène et Pierre, trio amical et amoureux, se retrouvent dans une maison qu’ils ont achetée il y a plusieurs années de cela pour la vendre. L’heure n’est pas au règlements de comptes mais aux silences qui laissent tout deviner et n’expliquent rien. L’occasion dans cette pièce intimiste d’entrer avec délicatesse dans ces rapports complexes, aussi doux que violents, voir ce que chacun.e est devenu.e dans sa nouvelle famille, faire ressurgir l’ombre des moments heureux et des remords…

© Coraline Blaise
Angelo tyran de Padoue
2024

Angelo tyran de Padoue

Youssouf Abi-Ayad - Cie Les Ombres des Soirs

- FESTIVAL ITINERANT 2024 -
Dans L'Italie ancienne, Angelo règne sur Padoue dont il est le puissant podestat. Les apparences sont trompeuses et les cœurs sont à vifs dans ce drame où Victor Hugo fait s’enchaîner complots, amours et vengeances dans un rythme effréné, et non sans humour !

© Coraline Blaise
Pig Boy 1986-2358
2024

Pig Boy 1986-2358

Youssouf Abi-Ayad - Cie Les Ombres des Soirs

- FESTIVAL ITINERANT 2024 -
Cette pièce est une fiction fantastique en trois parties autour des mots “Pig Boy”.
La première démarre en 1986 et raconte l’histoire d’un jeune éleveur de porc français en proie à une crise agricole et qui se rêve Cow-Boy plutôt que “Pig Boy”.
La deuxième imagine un porc-star nommé “Pig Boy”, égérie d’une marque de jambon dans les années 2050 et descendant direct d’un des porcs de cet éleveur. Il est accusé d’avoir copulé avec une fan japonaise, et se retrouve dans un procès médiatique virtuel où le public peut décider de son sort.​
La troisième partie propose une échappée vers un futur onirique, peut-être en 2358. Nous sommes dans la tête d’une truie qui s’échappe d’une maternité dans laquelle elle mettait bas à des bébés humains. Des bribes de souvenirs stockés dans ses cellules lui font voir une autre vie du passé et un certain “Pig Boy”.
C’est l’histoire de sa fuite vers la forêt – et c’est l’histoire de la réconciliation des trois histoires où bêtes et hommes se cherchent une raison d’être, au milieu des flux de technologies et la montée du transhumanisme.
Cette pièce fascinante traverse trois temps, trois registres de langues, trois réalités.

© Coraline Blaise
L'Ange et la Bête
2024

L'Ange et la Bête

Angèle Peyrade - Cie Le Sens Opposé

Si tu ôtes le désir à la vie, il reste quoi ?
Si du jour au lendemain tu effaces la notion de "désir", et avec elle, la sensation physique "d’avoir envie", de se "sentir attiré par", d’être "porté vers". Tu vis comment ? Comment tu appréhendes les journées qui se succèdent les unes, après les autres, après les autres, après les autres ?
Dans une société patriarcale - la nôtre -, le désir féminin est tû, malmené, ou diabolisé. Le désir masculin, quoique prétendument "inévitable", est tout aussi stigmatisé, car "bestial” et “monstrueux” par essence. Et même quand on lui reconnaît une existence en dehors de la sphère sexuelle, on l’écartèle. Le corps, le cœur, l’esprit.
On divise, on dissocie, on oppose. On hiérarchise. Quand c’est toujours le même corps qui sent.
Et pourtant, c’est pour nous une certitude : le désir peut être autant une boussole qu’un moteur.

Fragments d'un processus de démolition
2023

Fragments d'un processus de démolition

Jérémy Ridel - Full Frontal Theatre

C'est l'histoire de Lise, une jeune femme qui a grandi avec sa tante et sa cousine, Adèle, dans la périphérie d'une métropole française. A la mort de la tante, Adèle hérite de leur appartement, mais c'est Lise qui continue d'y habiter. Lorsqu'un chantier de réaménagement du quartier voit le jour, les cousines apprennent que leur immeuble doit être détruit. Et si Adèle n'hésite pas à vendre, Lise, quant à elle, va tout faire pour empêcher la disparition de ce lieu auquel elle est tellement attachée, quitte à franchir certaines limites et à commettre l'irréparable.

© Jérémy Ridel
Marie Stuart
2023

Marie Stuart

Maryse Estier - Cie Jordils

Cette tragédie raconte la mise à mort de la reine d’Écosse en 1587, condamnée pour haute trahison par sa cousine reine d’Angleterre et jugée par un tribunal composé de 40 hommes. C’est l’histoire de deux reines qui ont du pouvoir, mais pas de liberté. Peut-être parce qu’il s’agit de femmes ? Un autre regard sur Marie Stuart et Elisabeth 1ère, que les hommes de leur époque ont opposées et fait passer de sujet à objet.
Sur scène, les sept comédiens mettent en lumière le sublime, la drôlerie et l’horreur de cette cicatrice de l’Histoire. Pourquoi ? Parce qu’elle laisse une trace dans nos histoires à nous, aujourd’hui. Une expérience inédite, rythmée et libératrice !

© Christophe Reynaud de Lage
EXIsTENCEs
2022

EXIsTENCEs

Lucile Beaune - Cie Index

EXIsTENCEs est un spectacle qui s’inspire très librement de l’essai philosophique d’Albert Camus, Le mythe de Sisyphe. Âgé d’une trentaine d’années au moment de l’écriture de ce livre, Camus s’interroge sur le sens de l’existence humaine au regard de sa propre lecture et tentative de compréhension du monde.
Plus de 70 ans plus tard, une jeune trentenaire s’empare de ces réflexions pour tenter d’en dessiner un tableau contemporain. Cherchant à mettre en scène la philosophie de l’Absurde, la pièce démarre par un spectacle de marionnette traditionnelle qui s’interrompt subitement lorsqu’une des marionnettes meurt. À cet instant, la marionnettiste décide d’arrêter le spectacle pour s’interroger sur le sens de l’existence.
Qu’est-ce qui est vrai ? À quoi sert notre conscience si on doute ? Pourquoi existons-nous ? À quoi bon vivre si on meurt ?

© Fabio Falzone
[AFK]
2022

[AFK]

Guillaume Hincky - Cie Passerelles Théâtre

Nous assistons à l’émergence d’une société « pan-optique » où la transparence devient la norme et où toute sphère privée devient suspecte. [AFK] évoque le déploiement d’une nouvelle stratégie de contrôle protéiforme, anxiogène, invisible et pourtant omniprésente dans chacun des aspects de nos vies.
Notre création interroge nos pratiques et usages des outils numériques. Les questions soulevées sont multiples :
L’auto-aliénation consentie envers certains réseaux sociaux addictifs qui pratiquent le siphonnage et la revente de nos données personnelles afin d’identifier nos besoins et anticiper nos désirs.
Le rapport intime que nous entretenons avec ces outils. De quelles émotions se nourrissent-ils ? À quel endroit viennent-ils nous toucher, modifier nos intériorités ?

© Emilie Sfez
L'Aiglon
2021

L'Aiglon

Maryse Estier - Cie Jordils

Écrite en 1900 par Edmond Rostand mais souvent cachée par le nez trop connu d’un certain Cyrano, L’Aiglon est pourtant une pièce résolument contemporaine.
Le personnage principal, jeune et fougueux, a la volonté inflexible d’agir alors qu’il sent l’imminence de sa mort. Dans cette fresque historique se déploient, tout à la fois, le sens et la vanité, la force et la fragilité de l’existence. Elle soulève en nous des questions qui n’ont pas de réponse évidente : que faisons-nous de notre héritage ? À quoi nous opposons-nous : l’autorité, l’injustice, l’indifférence ? À nous-mêmes dans nos propres contradictions ?

© Christophe Reynaud de Lage
La nuit juste avant les forêts
2021

La nuit juste avant les forêts

Clotilde Labbé - Cie Passerelles Théâtre

C’est une descente intense dans l’intime et la solitude, une performance explosive de sensibilité et de violence, de colère et de tendresse, d’incompréhension et de survie ; Un cri qui vient du cœur, de la colère et du silence, révélateur des dysfonctionnements contemporains. Un oscillement du personnage entre la folie et l’hyper lucidité, funambule de la rue et de la ville, léger comme l’air et lourd comme du plomb. C’est un miroir tendu au spectateur qui interroge intimement notre rapport au monde et à l’autre, à l’amour, au bonheur, à l’injustice, aux liens familiaux, aux extrémismes qui se faufilent. Passant d’une idée à l’autre, le spectateur peut se perdre dans ses pensées – un slalom exigu dans les profondeurs de la solitude et du silence – mais se retrouvera traversé par des questionnements indispensables et toujours d’actualité.

© Emilie Sfez
Les 22 décembre
2020

Les 22 décembre

Antoine Raffalli - Cie Sogni d'Oro

Lors d'un diner qui a lieu tous les 22 décembre, une famille commémore un accident de voiture qui a plongé leur fils ainé, Pierre, dans un coma dont il ne sort pas depuis 20 ans. S'y retrouve les parents, les enfants et leurs conjoints.
Mais au cours de cette étrange cérémonie qui se répète année après année, la machine familiale s'enraye conduisant l'un de ses membres à provoquer le destin...

Dans un récit ordalique, mêlant deux intrigues parallèles, se raconte alors le portrait croisé d'un individu en quête de sa vérité, et celui de son groupe : Atypique, dysfonctionnel, troublant.

© Antoine Raffalli
Tétanie
2020

Tétanie

Clotilde Labbé - Cie Passerelles Théâtre

Une traversée entre deux mondes. Trois personnages doivent aller « là-bas » et rencontrent de nombreuses difficultés à avancer vers l’autre monde. Une plongée symbolique sensible et énigmatique qui emmène le spectateur dans une introspection, l’écoute d’une voix intérieure (celle d’un personnage, la sienne, celle des personnages sur scène ?) qui le relie à l’histoire.
Ce texte parle de la difficulté d’avancer avec le poids du traumatisme lié aux violences physiques et sexuelles, sans braquer le spectateur, ni être dans la victimisation ou l’accusation mais en le mettant en position d’écoute, en créant un lien sensible avec lui.

© Emilie Sfez
Nous sommes tous des enfants
2020

Nous sommes tous des enfants

Youssouf Abi-Ayad - Cie Les Ombres des Soirs

Du couple à une société, de l’enfance à la vieillesse, de manière plus ou moins passionnelle, nous avons tous été traversés pas des états de peur ou d’énamourement.
Que recouvrent ces termes ? Comment s’inscrivent-ils dans nos vies ? Et comment mettre en lumière les particularités qui les redéfinissent d’une personne à l’autre ? Tels sont les questions que brasse ce spectacle. Comment ces deux émotions peuvent être la source d’une joie incommensurable ou d’une tristesse infinie ? Parfois même dans le même instant.
Le spectacle brasse des œuvres littéraires, scientifiques, artistiques... pour composer une rêverie sur ces deux thèmes de la peur et de l’énamourement.

© Jean-Louis Fernandez
Le plus beau cadeau du monde
2019

Le plus beau cadeau du monde

Nathalie Bensard - Cie La Rousse

Texte elliptique, où des « scènes courtes comme des flashs » mettent en scène un père, une mère, leur jeune fils et une de ses amies. De brefs récits de rêves, volcans ou piscines, jouxtent des scènes quotidiennes.
La peur n’est jamais bien loin de cette presque fantaisie sombre. Le père prend de la place. Jusque dans son silence.
L’enfant, Louis y est pris en otage par la mésentente des parents.
De tableaux en tableaux, par petites touches, on comprend que la mère quitte non sans sueurs froides, la maison. Louis s’accroche à l’amour qu’il a pour son amie Iris. Le monde autour de lui s’est effondré mais sa joie et sa curiosité restent intactes.

© Mélie Néel
Léonie est en avance ou le mal joli d'à peu près Georges Feydeau mais pas vraiment
2019

Léonie est en avance ou le mal joli d'à peu près Georges Feydeau mais pas vraiment

Simon Rembado - Cie Les Poursuivants

Léonie est en avance : elle devait n’accoucher que dans un mois, mais les contractions arrivent. Son mari et ses parents sont auprès d’elle pour la soutenir dans cette épreuve. Et la sage-femme a été appelée. Pas de quoi en faire une comédie : normalement, il n’y a pas de souci à se faire ! Tout devrait très bien se passer pour la naissance du petit Achille qui certes veut sortir beaucoup trop tôt, mais qui tarde, pourtant, qui tarde…
Pas de décor, pas de meubles, pas de costumes d’époque, pas d’accessoires : Feydeau qui s’est fait cambrioler. Ou qui est en instance de divorce, et tout a été saisi par les huissiers pour payer la pension alimentaire. Un vaudeville dans le vide ! Cinq personnages et une voix attendent une naissance. Nous les suivons dans cette attente, de plus en plus absurde.
Mais ce qu’on attend, c’est l’enfant, ce n’est pas la douleur de la mère ; « le mal joli. »

© Christophe Reynaud de Lage
Julie
2019

Julie

Jérémy Ridel - Full Frontal Theatre

Durant la nuit de la Saint Jean, Julie et Jean, respectivement fille du propriétaire et domestique de la propriété, confrontent leurs désirs d’émancipation et luttent pour leurs survies. Jean désire Julie, l’a toujours désirée, mais la déteste parce qu’elle représente tout ce qui lui a toujours manqué. Julie fantasme un avenir loin de son père et séduit un homme qu’elle méprise. Une lutte commence. Le sexisme radical de Strindberg ne fait nul doute. Il se retrouve pourtant comme enrayé par l’ambivalence de ses personnages. Mademoiselle Julie nous expose la confrontation des luttes menées par deux groupes dominés, les femmes et la classe populaire, présentés comme incompatibles. Nous avons donc choisi de proposer une lecture critique de cette pièce. Une lecture qui fasse du parcours de Julie, un parcours d’émancipation, fait de décisions et d’échecs, de courage et de renoncements. Nous souhaitons voir dans l’histoire de Jean, l’histoire de cette violence subie qui reste là, au creux du ventre, et qui n’attend que d’être libérée. Il y a dans ces luttes, l’histoire de nos renoncements.

© Jérémy Ridel
Trois hommes sur un toit
2019

Trois hommes sur un toit

Daisy Sanchez - Cie Les Hamsa'llument

"Disons pour faire simple que L'homme est une bonne idée qui a mal tourné".
Ça y est, c'est la fin du monde.
L'eau a monté, engloutissant tout sauf un toit sur lequel trois hommes ont trouvé refuge.
Sous une poisse grise qui leur sert de ciel, en équilibre sur la charpente instable, les trois miraculés sont les acteurs de ce que l'Homme a fait de son environnement : un monde noyé sous l'eau, la boue et les morts.
Cette pièce nous plonge directement dans les questions écologiques actuelles.
Pourquoi l'homme a inventé "dans la technique alors qu'il fallait inventer dans le coeur".
La mise en scène plonge le spectateur dans une colocation au grand air avec vue panoramique sur le carnage. Et maintenant, pour les trois survivants, le plus dur reste à faire : essayer de cohabiter sur ce petit bout de toit.

© Good Bye Hippocrate
Tangible
2019

Tangible

Cie Circulaire

TANGIBLE est un projet d’écriture à quatre voix.
Les deux premières consacrées à l’écriture textuelle, les deux suivantes à l’écriture musicale.
Le quatuor ainsi composé propose une polyphonie poétique sur le thème du deuil au sein d’un couple.
Les différentes voix sont traitées comme autant de sensibilités parallèles.
Après la mort de l’être cher, quels rapports entretient-on avec le présent, que perçoit-on de la réalité, que reste-il de notre mémoire ?

© Champ Libre
Une Iphigénie
2018

Une Iphigénie

Julie Louart - Cie Les Criarts

Iphigénie, Ériphile et Achille : héros malgré eux d’un monde où l’honneur et la patrie priment sur l’humain. Trois destins croisés dans un univers de fêtes, d’absurde et de faux semblant. Une « tragédie » de la violence et du sacré. Et si Racine et Euripide se retrouvaient dans un péplum du XXIème siécle ?

© CA
Barbe Bleue, espoir de femmes
2013

Barbe Bleue, espoir de femmes

Julie Louart - Cie Les Criarts

Le thème central de la pièce est la solitude mais aussi l'amour,l'amour au-delà de toute mesure, qui ne laisse comme alternative que la réciprocité ou la mort. Parce qu'elle incarne l'innonce et la pureté, Juliette choisit la mort. Henri incarne l'homme terne et effacé qui se laisse porter par la vie. Lorsqu'il rencontre l'amour, il le laisse passer. Lucide, il ne peut plus accepter le semblant d'amour des femmes qu'il rencontre, perdues entre ce qu'elles sont et ce qu'elles voudraient être. En les tuant, Henri les libère. Mais il y gagne aussi quelque chose. Son âme gagne en richesse et en éclat à chaque vie qu'il prend.
Ainsi, à la fin de la pièce, il est enfin capable d'aimer. En l'Aveugle, il retrouve Juliette. Le parcours d'Henri est une boucle qui commence et finit au même point.
Cette pièce est une allégorie du monde contemporain où l'amour est au centre de toutes les préoccupations parce qu'il est devenu impossible à trouver. Un monde où chacun est prêt à accepter les pires compromis avec soi-même pour ne pas se retrouver seul.

© Scévol Guinot
Epic Failure
2013

Epic Failure

Julie Louart - Cie Les Criarts

Une jeune femme fête ses trente ans, toute seule, chez elle. Elle n’a jamais connu sa mère dont le fantôme la hante depuis toujours.Ce soir-là, de manière encore plus forte que d’habitude. Trente ans, date symbolique pour une femme. Il faut rendre des comptes à la société, avoir gravi des échelons, gagné ses galons. Métier, mari, enfant, sous peine d’être taxé de marginalité ou d’immaturité.

© Scévol Guinot